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  Geoffroy, notre Forgeur

  A la mort de ses parents, un forgeron et veuf, Louis le Rouge du village de Maisy dans la baie des Vès, le recueillit et le forma au travail du feu. Malheureusement son maître décéda avant la fin de sa formation.
  Pourtant, il la poursuivit dans le Duché de Normandie et de Bretagne.
  Désormais artisan libre, il officie dans les villes et les villages au gré de ses déplacements et des travaux qui lui sont mandés.


Enluminure du XIIIème siècle.

Contexte historique et authenticité

  Au Moyen Age, le "Forgeur" est un artisan craint, car il est le seul à avoir la maîtrise des éléments de la vie : l’eau, le vent, le feu et la terre.
  Dans la pénombre de son atelier, tel un « Alchimiste » des métaux, son œil averti lui permet de modeler le fer, l’acier, le bronze,etc. en fonction des couleurs et donc de la température de chauffe.
  Il se doit de prendre le temps pour tout objet commandé ; une mauvaise confection lui vaudrait de se retrouver au pilori en place publique.
  Dans cet esprit, Geoffroy fabrique sa forge et ses propres outils, mais également, il cherche à retrouver les techniques de forge au charbon de bois, le tout dans un souci d’authenticité.
  "Cependant avant de maîtriser pleinement les températures de chauffe au bois, j'officie avec du charbon gras, et m'affère autour de mon enclume pour réaliser les commandes des ateliers de la Mesnie à laquelle j’appartiens."


L'enclume et son billot.


Couverts avec manche
en bois de cerf.

   Les réalisations :

  Quand un homme veut bien manger, il lui faut bonne cuisinière, bon feu et bon matériel.
De bonnes cuisinières, nous avons ; le matériel aussi, mais une « batterie » de cuisine s’enrichit au fil des jours.
Un jour, une fourche coudée à long manche pour tourner les viandes sur le grille, un autre, une louche pour le service des potages.


Planage du bol de louche.


Quelques réalisations.

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   Les projets en cours :

  Outils et pièces métaliques pour le tour à bois
  Réalisation de gouges, mais avant les clous, pointe, et ferrage pour la construction du tour à bois.

  Ferrage de coffre
  En collaboration avec notre atelier bois la réalisation du ferrage d'un coffre. Charnières, serrure, et bandage.

  Aiguilles pour la couture ou la broderie

  Travail délicat et pourtant nécessaire que vous fera partager Geoffroy notre forgeur.

  Cuit pommes
  Pour finir un repas une bonne pomme cuite au prêt du feu.
   Bibliographie et Sites de référence :

  • La ferronerie d'art : Guide pratique. Ecole Atelier de Restauration Centre Historique de Léon.Edition Eyrolles. Septembre 1999
  • Daniel Boucard. Les outils de métiers : Jean-Cyrille Godefroy, 2002
  • Vivre en France au Moyen Age : Liber,novembre 1996
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    cliquer içi pour voir la page sur la broderie
    Broderie : réalisée par Armangarde notre Brodeuse.

       Histoire courte...

      La domestication du feu remonte à 450.000 ans avant J.C.
    Vers 7.000 ans avant notre ère, l’homme découvre le travail des métaux à froid, puis la technique de la fonderie (en France vers 2.600 ans avant J.C.).
      La forge apparaît à l’Âge de Bronze et n’a cessé de progresser jusqu’à nos jours. Bien plus tard, l'homme découvrira le travail du fer en forgeant du fer météorite puis la technique d’extraction du fer de son minerai par craquage, et la fabrication de l’acier par affinage.
      La forge est le lieu où l’on transforme les métaux à l’aide du feu pour obtenir des objets divers. Au Moyen Age, le principal travail du forgeur est de fabriquer des ustensiles utiles à la vie de tous les jours (serrures et ferrures, grilles, ferrage d’animaux ou de charrettes, outils de cuisine etc ). Il crée aussi de nouveaux outils, afin d’améliorer les conditions de travail des artisans et des paysans, comme l’évolution d’un simple araire en soc de charrue (XIIIe sciècle), base du développement de l’agriculture moderne.
      Pour les seigneurs fortunés, il fabrique des armes, des pièces d'armures et des cottes de mailles.
      La fabrication de celles-ci prend environ une année et fait travailler le maître, un aide et un apprenti.
    Les revenus du forgeron sont élevés car celui-ci est le seul autorisé à travailler les métaux. Il fait partie d’une maîtrise ou d’une jurance. Il forme apprenti suivant des codes de moralité et de déontologie très strictes.
      Le Saint Patron est SAINT ELOI qui vécut de 588 à 660 près de Limoges à Noyon. Il fut, entre autres, l’auteur du mausolée de Saint Denis et conseiller de Dagobert 1er.

       Etymologie :
  • Forge => milieu du XIIe siècle.
  • Forgeur => XIIIe siècle.
  • Forgeron => XIVe siècle.

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    Visitez notre atelier maille.

    © Le Vieux Savoir Février 2007