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Lyonis, apprenti forgeur
Pendant sa formation, Lyonis apprenti forgeur, se doit d'apprendre toutes les techniques de ce
métier : du travail au feu, pour forger le fil qui servira à la fabrication des mailles, de rivetage et de montage…
Accompagnant son Maistre Forgeur, ils parcourent, tous deux, villes et villages au gré des travaux mandés.
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Essayage par le public.
Darnetal 2005
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Contexte historique et authenticité
Au Moyen Age, la cotte de mailles est fabriquée par le "Forgeur" seul artisan ayant
le droit de transformer les métaux en produits finis. Pour cela il est assisté de son aide et de l'apprenti.
Nous réalisons pour le moment des cottes non rivetées.
Dans un souci d’authenticité historique, nous fabriquons nos outils et nous recherchons et testons les
techniques de montage et d'entretien utilisées au cours du Moyen Age.
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Marvin et Lyonis à l'ouvrage.
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Les réalisations :
Une cotte de mailles pour un chevalier de grande taille (environ 6 pieds).
Une cotte de mailles pour un enfant d'environ 6 ans.
Des échantillons de divers montages.
Des bijoux.
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Exemples de montage :
Montage par quatre : chaque anneau est assemblé avec quatre autres, technique utilisée sur la majeur
partie d'une cotte de mailles.
Montage par six : chaque anneau en tient six. Pour la protection des zones vitales.
Montage par huit: chaque anneau en tient huit autres. Pour une protection encore plus efficace.
Le type d'assemblage est défini en fonction des parties du corps à protéger, mais surtout en fonction
de la force et de la fortune du commanditaire.
Plus le montage aura de mailles, plus il sera serré et arrêtera les flèches et autres carreaux. Cependant la cotte
sera plus rigide et plus lourde.
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Montage par 4.
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Montage par 6.
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Montage par 8.
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Les projets en cours :
Une paire de gant
En collaboration avec l'atelier couture réalisation
d'une paire de gants doublés de mailles
Un camail
Réalisation d'une "cagoule faite de mailles".
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Bibliographie et Sites de référence :
Vivre en France au Moyen Age : Liber, novembre 1996.
Musée du château de Castelnau.
L'art du Moyen-Age: EDITA ; Lausanne 1996.
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Gisant du Roy Jean.
Marbre vers 1125-1230.
Chur de la cathédrale de Worcester, Angleterre.
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Histoire courte...
La cotte de mailles aurait fait son apparition environ 300 avant J.C. chez les guerriers Celtes, pour les grandes cérémonies.
Elle arrive en Europe par les conquêtes romaines et finit par équiper nombre de légionnaires.
Après un déclin elle retrouve un nouveau succès vers le début du Haut Moyen Age et ne cessera de se
perfectionner jusqu’au XVème siècle.
Avec l’arrivée des armes à feu, vers le milieu du XVème siècle, elle tendra à disparaître
totalement.
Elle sera remplacée par des plaques de métal qui donneront l'armure à plaques.
De nos jours, la maille montée est toujours utilisée, certaines professions travaillant avec des
outils tranchants necessitent la protection de gants de mailles. Les policiers de certaines villes des
Etats Unis d'Amérique en portent aussi car le gilet par balles en "Kevlar" ne suffisant pas pour arrêter les coups
de couteaux.
Sa fabrication a changé, car les mailles ne sont plus fermées par rivet mais par soudure, et sont en acier
inoxydable.
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Pour les seigneurs les plus fortunés, les cottes de mailles sont entièrement rivetées.
La fabrication d'une cotte de mailles de ce type prend environ une année et fait travailler le maître, un aide et
un apprenti.
Pour les seigneurs avec de faibles revenus les mailles seront fermées et non rivetées.
Le Saint Patron est Saint-Eloi qui vécut de 588 à 660 à Noyon, prés de Limoges. Il fut en autre l’auteur du mausolée de
Saint-Denis et conseiller de Dagobert 1er.
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Dimension 20cm x 20cm,
soit plus de 600 anneaux
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